Une adoption furtive mais massive
Près de 45 % des employés d’entreprise déclarent utiliser des outils d’IA générative.
Beaucoup le font sans en informer les services IT ou conformité : usage non supervisé, “shadow AI”.
Exemple concret : un salarié copie/colle un document client confidentiel dans un chatbot public pour gagner du temps → risque de fuite de données
Les risques concrets auxquels vous êtes exposé
Fuite ou exposition de données sensibles : L’IA publique peut stocker ou réutiliser vos données internes sans garantie de suppression.
Non-conformité réglementaire : Données partagées hors-juridiction, absence de traçabilité des flux, zone grise pour les audits.
Qualité & réputation : Sorties de l’IA non vérifiées (“hallucinations”), erreurs, biais.
- Sécurité accrue : Ces usages non encadrés créent de nouveaux vecteurs d’attaque (shadow IT + shadow AI). (Information Security Forum)
Ce que votre structure doit mettre en place
Établir une politique d’usage de l’IA définissant les outils autorisés, les données interdites à partager, les responsabilités. (Transputec)
Sensibiliser et former : les salariés doivent comprendre que “simple outil d’aide” ne signifie pas “outil sans risques”. Intégrer l’IA dans la stratégie “humain + outil”.
Mettre en place une gouvernance IA : suivi des usages, audit, identification des zones à risque, contrôle d’accès. (zvelo)
Anticiper les cas d’usage valeur : mieux vaut encadrer les usages que les interdire globalement. Ceci permet de libérer le potentiel sans sacrifier la sécurité.
Vérifier et adapter : les outils, les pratiques, les process doivent évoluer avec l’IA — ce qui fonctionne aujourd’hui peut ne plus être adapté demain.
Et vous, quel est votre niveau de visibilité sur l’usage des IA génératives par vos équipes ?

